Descripción

Pas très tendre, ce texte d'août 1964 sur Alfred de Vigny, qui accuse la platitude et la médiocrité fréquente d'un poète par ailleurs infidèle aux lois qu'il défend. C'est une sorte de contre-épreuve que Breton donne ici, un portrait inversé de ce que lui-même a toujours essayé d'être. On peut noter, dans l'évocation du professeur de classe de seconde et des images fautives qui le font grimacer, comme un écho discret de la célèbre préface des Yeux d'Elsa, où Aragon met lui aussi en scène un professeur et des fautes qui s'avèrent être le lieu même de la beauté.

Manuscrit autographe signé, Saint-Cirq-la-Popie, 31 août 1964
1/2 page in-4° manuscrite, datée et signée par André Breton, avec ratures et corrections, de ce texte relatif au style d'Alfred de Vigny.
«Il m'a toujours paru que chez Vigny, l'extrême ambition des thèmes poétiques ne trouvait à son service que des moyens d'expression très précaires qui gardent mal ses vers de la redondance, de la platitude.»...
Papier froissé
Texte paru dans un ouvrage sur Alfred de Vigny publié par Egeldinger.

Fecha de creación	31-août-64
Idiomas	français
Notas	Ms - encre noire
Referencia	669000
Serie	[Manuscrits d'AB] Manuscrits 1958-1966
Enlace permanente	https://andrebreton.demo.logilab.fr/es/work/56600100416520