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Félix Gaillard, jeune homme de dix-huit ans qui écrit à Breton a sans aucun doute la langue d'un écrivain, comme en témoignent quelques poèmes tapuscrits.
Félix Gaillard : ce nom n'est pas resté dans l'histoire de la littérature (la faute à la guerre ?). On peut le regretter, car le jeune homme de dix-huit ans qui écrit à Breton a sans aucun doute la langue d'un écrivain - quelque réserve que l'on puisse faire sur certain goût de l'adjectif... « On ne se contente pas de négations ». L'élan qui se cherche ici, celui que Gaillard trouve chez Breton « et ses amis » - et l'on admire comme il retrouve la formule la plus fréquente du poète pour désigner le groupe (« mes amis et moi ») - atteste bien la séduction du surréalisme, dans cette fin des années 1930 où l'ombre de Munich commence à pétrifier la littérature dans la politique. Le surréalisme, qui a payé de longue date son écot à ce mouvement, a su ne pas y perdre ses ressources.
Fecha de creación | 29 avril [XX] |
Idiomas | français |
Notas | Ms et Ts - noir et encre noire |
Referencia | 126000 |
Palabras clave | poesía |
Enlace permanente | https://andrebreton.demo.logilab.fr/es/work/56600100423100 |