La Colección

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Descripción

« Guitare, bidet qui chante » cherchant à donner l'image type de ce « fôpoète » (Apollinaire, Le Poète assassiné) qu'est Jean Cocteau, Breton se livre ici à une satire féroce. S'appuyant sur les témoignages de tous les anciens surréalistes, mais aussi d'Apollinaire et de Reverdy, il retrouve les accents mordants des tracts dada pour détrôner celui qui s'est fait élire, dans un accès de mégalomanie, « prince des poètes » en septembre 1960.

Manuscrits autographes signés, Paris, 11 septembre 1960.
2 pages in-4° manuscrites à l'encre par Breton, datées et signées, la première constituant le premier jet avec ratures et corrections, de la seconde, au verso d'un papier à en-tête de la « D'Arcy Galleries, International Surrealist - New York ».
Dans ce texte, Breton s'insurge contre l'élection de Cocteau comme Prince des poètes :
« Pourquoi Cocteau doit-il être regardé comme l'anti-poète ? Parce que chez lui la mécanique de l'image, qui donne la mesure de la capacité poétique, fonctionne constamment à rebours : elle est toujours en chute et s'abîme irrésistiblement dans la souillure du type : « Guitare, bidet qui chante ». Parce qu'en outre le contenu de sa versification, sans qu'il soit besoin de recourir à la psychanalyse, se ramène aux propositions qu'on lit dans les urinoirs. »
Voir note explicative de Jean Schuster dans le n° 658.

Fecha de creación11-sept.-60
Idiomasfrançais
NotasMs - encre bleue
Referencia639000
Palabras clave,
CategoríasManuscritos de André Breton
Serie[Manuscrits d'AB] Manuscrits 1958-1966
Enlace permanentehttps://andrebreton.demo.logilab.fr/es/work/56600100679890