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Manuscrit

Autor

Autores Elisa Claro Breton, André Breton, Benjamin Péret
Person cited Jean-Paul Riopelle, Germain Nouveau

Descripción

Manuscrits et tapuscrit d'André Breton et de Benjamin Péret consacrés au peintre canadien Jean-Paul Riopelle et datés de février 1949.

Écrit en partie à quatre mains, ce texte consacré au peintre canadien Jean-Paul Riopelle (rencontré juste après la guerre) est composé à la manière d'un jeu : entre Breton et Péret, une sorte d'émulation se devine, une définition de l’un suscitant en retour une nouvelle définition de l’autre, et ainsi de suite. Retenons l’une de celles de Breton, la plus souvent citée : il voit en Riopelle un « trappeur supérieur », ce qui n’est pas sans évoquer la lecture qu’il fait du travail de Wifredo Lam par exemple.
Né en 1923, Riopelle appartient au départ au groupe des automatistes, et il participe aux activités du surréalisme de 1947 à 1950. [site Atelier André Breton, 2005]

Manuscrits autographes et tapuscrit, février 1949.
- 1 page1/2 in-4° manuscrite à l’encre par André Breton qui transcrit une conversation entre lui, Elisa et Benjamin Péret sur les œuvres du peintre Riopelle, au verso d’un papier à en-tête « Compagnie de l’Art brut », avec ratures et corrections.
- 2 demi-pages in-4° manuscrites à l’encre par Benjamin Péret d’un texte sur Riopelle au verso d’un papier à en-tête de Cause, avec quelques ratures et corrections
- 1 page in-4° manuscrite par Péret à l’encre, deuxième état du texte précédent, au verso d’un papier à en-tête de Cause
- 3 pages in-4° foliotées, tapuscrit titré « Aparté - entre Elisa, André Breton et Benjamin Péret » daté février 1949, avec de nombreuses ratures et corrections à l’encre de Breton :
« B.P. — Pour moi, Riopelle est le nuage qui sert de parachute à la carcasse de fer d’un immeuble toujours en construction.
« E. — Pour moi, c’est l’art d’un trappeur supérieur. Des pièges à la fois pour les bêtes des terriers et pour celle de la Nuagerie, comme disait Germain Nouveau. »
 Réédition de Le Surréalisme et la peinture, Gallimard, 1965 ; préface à une exposition à L’Étoile scellée en 1949. [catalogue de la vente, 2003]