La Colección
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Poème nanuscrit de Robert Desnos datant de 1923 environ, au dos d'un billet de music-hall.
Les Dizains réalistes de Germain Nouveau comptent parmi les redécouvertes des surréalistes, qui à travers cette œuvre en marge retrouvent un lien quelquefois occulté avec les écoles qui les ont précédés, et notamment le symbolisme. C'est pourtant de la déconstruction d'une certaine image du poète que procède le texte ici recopié de la main de Desnos, qui dans une logique dadaïste avant la lettre se moque de la « littérature » et de la sacralisation de l'acte d'écrire. Le surréalisme, à cet égard, présente une vraie ambiguïté, se moquant longtemps des pontifes et autres grandes têtes molles de l'écrit, se refusant à faire de la littérature, mais cultivant pourtant l'image de l'oracle, de l'augure, du prophète.
Poème autographe, 1923.
- « Il écrit c'est la nuit », poème autographe (1923) à l'encre de Desnos au verso d'un billet du Théâtre Olympia (12,5 x 9,5 cm) :
« Il écrit c'est la nuit où resplendit la lune, les étoiles du ciel passent l'une après l'autre. »
Fecha de creación | 1923 |
Fecha de edición | 1923 |
Idiomas | français |
Notas | Ms - encre noire (12,5 x 9,5 cm) |
Venta Breton 2003 | Lot 2074 |
Palabras clave | notas de trabajo, poesía |
Categorías | Manuscritos de los miembros del grupo |
Serie | [Manuscrits] dossier Robert Desnos |
Enlace permanente | https://andrebreton.demo.logilab.fr/es/work/56600100883100 |